Petit Thé {Diana}

Cet après midi, le temps était maussade, et n'ayant rien de particulier a faire, j'étais parti de la maison pour aller savourer l'un de mes moments préféré depuis que je suis entré dans cette nouvelle vie. Je m'étais rendu calmement, en calèche fermé au cas où la pluie s'inviterait, a l'hôtel sur la cinquième avenue. C'est un endroit très agréable, et ils servent du thé exceptionnellement bon. Je m'y étais rendu seul, ne sachant pas ce que faisait ma soeur. Et je n'avais pas vraiment envie qu'elle soit là.

Après être arrivé à bon port, je m'étais installé près d'une fenêtre donnant sur la rue passant, d'où je pouvais voir ceux qui s'acharnaient à trimer et à marcher sous le crachin naissant. Et a cet instant, je prenais vraiment plaisir à savourer mon thé, bien au chaud. Penser que peu de temps auparavant, la situation était totalement l'inverse me faisait frissonner. Maintenant, je suis à la place de ceux qui me lorgnait à travers les vitres de leurs hôtels particuliers. Et honnêtement, je préfère ce rôle que l'ancien. Je m'étais mis à repasser quelques images de mon ancienne vie, me comparant aux pauvres gens qui se trainaient dans la rue, sans faire attention aux gens qui entraient et sortaient.

La jeune Holland descendit du fiacre dans lequel elle était montait avec sa tante quelques minutes avant. Les femmes Holland avaient pour habitude de venir prendre le thé dans le prestigieux hôtel de la 5 éme avenue une fois par semaine. Cette fois Elizabeth avait été retenue par leur mère, Diana se demandait encore pourquoi. C’est donc seule avec sa tante qu’elle se dirigea vers la porte d’entrée. Un groom en tenue réglementaire de la maison vint les accueillir avec un parapluie pour qu’elles ne soient pas trempées à leur sortie. Diana courut avec sa tante bras dessus bras dessous vers la porte d’entrée. Arrivée à l’intérieur, elles riaient amusée de la situation et soupirèrent, soulagée d’être arrivée.

Tante Edith : Eh bien mon enfant nous revoici baptisée une nouvelle fois.

Diana ria de bon cœur laissa un autre groom lui enlever son manteau puis les diriger vers leur table habituelle.

Une petite voix fluette me tira de mes rêveries. Un peu distrait, je détournai la tête de la rue pour voir d'où provenais cette voix. Une jeune femme châtain, bien vêtue était la source de ce son mélodieux. Diana Holland était accompagné par une femme un peu plus âgé qu'elle, mais tout aussi élégamment vêtue. Contrairement à la dernière fois, sa soeur n'était pas présente. Je poussai un petit soupire en hésitant.

Plusieurs possibilité s'offrait à moi. Soit je n'allais pas les voir et je risquais de passer pour très impoli si elles me remarquaient, soit je me rendais à leur table pour les saluer au risque de passer pour celui qui s'invite inutilement. J'avais encore un peu de mal avec les règles de politesse et tout ce genre de cas délicats. En poussant un nouveau soupire, je me levai et affichai un grand sourire en m'approchant de la table des Holland.

-Bonjour Mademoiselle Holland.

Je fis une petite courbette pour saluer Diana.

-Ma Dame, je n'ai pas l'honneur de vous connaître, mais sachez que j'en serai ravi.

Je m'inclinai a nouveau devant la tante, avec un sourire agréable.

Diana s’avançait au milieu de toutes ses richesse, de ses tables, des clients de l’hôtel et s’installa à la table des Holland. Une table dans un coin prés des fenêtres. En voyant les trombes d’eau tomber elle se tourna vers sa tante et lui dit.

-L’intérieur est tout de même plus agréable que l’extérieur.

Sa tante acquiesça en lui souriant. Un serveur vint les saluer et leur donna la carte. Diana le remercia et posa ses yeux sur la salle, elle reconnut deux journaliste, Mrs Cutting avec l’une des ses filles qui la salua de loin avec un petit signe de tête ce a quoi elle lui répondit par de même. Diana était incapable de dire laquelle des filles Cutting était présente.

-Mrs Cutting est là avec l’une de ses filles.

Tante Edith se tourna alors et la salua de la même manière.

Tante Edith : Elle a l’aire en forme et sa fille est charmante.

Diana posa de nouveau les yeux sur la table en question.

-Elle fera chavirer des cœurs…

Elle n’eut pas le temps de finir sa phrase qu’une voix masculine qu’elle connaissait se fit entendre. Elle se tourna vers elle et souri gentiment au nouveau venu. Elle se leva alors

-Oh Mister Foster, quelle surprise…permettez moi de vous présenter ma tante, Edith Holland.

Sa tante se leva alors et tendit sa main pour qu’il lui fasse un baise main.

Tante Edith : Mister Foster, enchantée.

Puis Diana montra d'un geste élégant l'une des chaise libre a leur table, l'invitant à s'assoire.

-Je vous en prie, joignez vous a nous.

Je fis un baise-main a la tante Edith. Moi qui avais voulu simplement me montrer poli, voila que j'allais devoir passer un peu de temps avec elles. Ça aurai au moins l'avantage de me distraire, de toute manière, je n'avais rien de vraiment mieux à faire.

-Avec plaisir Miss.

Je m'assis sur l'une des chaises restante en attendant le retour du serveur.

-Je suis enchanté de vous rencontrer Dame Edith. Ma soeur et moi sommes nouveau dans la ville, et les rencontres intéressante sont assez rares. Je pense que j'ai bien fait de venir ici aujourd'hui.

Quelques compliments ne pouvaient pas faire de mal.

-Puis-je me permettre de vous offrir les consommations ?

Avoir de l'argent me rendais généreux, et je ne savais pas comment ça allait être perçu par le beau peuple de Manhattan. La générosité allait être prise comme quelque chose d'offensant ? Ou bien serait-elle interprété comme un signe de bonté ? Ce petit test m'aiderai pour ma conduite prochaine en extérieur.

Tante Edith sourie gentiment a ce cher Mister Foster, voilà qu’elle était charmée. Cela fit sourire Diana, il était rare aujourd’hui que sa tante reçoive pareil compliment et gentille parole. Puis Diana et Edith fut choquer des dernières paroles du jeune homme, en effet lorsqu’un homme invite des jeunes femmes, il n’était pas d’usage d’en parler. Non il est plus normal que l’homme, le fasse discrètement lorsque les dames avaient le dos tourné. Enfin les dames ne le firent pas remarquer et ne montrèrent pas leur surprise. Elle acquiescèrent en silence et Edith catalogua le nouveau venu de «Nouveau riche».

Le serveur revint et donna une carte Edwyn avant de s’éloigner.

Diana se permit de parler alors.

-Votre sœur ne vous accompagne pas aujourd’hui ?

Demanda-t-elle poliment comme on le lui avait apprit.

Leur réaction silencieuse me mirent un peu mal à l'aise. Mais Diana détendit quelque peu l'atmosphère en me questionnant a propos de ma soeur.

-Non, je suis sorti seul. Krystal avait d'autres affaires à réglé d'après ce que j'ai compris. Et puis les sortie quand le mauvais temps guette, ce n'est pas son passe temps favoris voyez vous.

Je fis un petit sourire entendu aux deux femmes qui m'accompagnait. Puis, plus par politesse que par réel intérêt, je retourna la question a Diana.

-Je ne vois pas non plus votre si charmante soeur. Se montrera-t-elle un peu plus tard ?

Il est vrai qu'Elizabeth était une femme vraiment ravissante, et pourtant, je ne lui trouvais pas autant d'intérêt qu'on lui en prête. En même temps, ce qui sont né dans la fortune et qui cherchent a l'accroitre doivent la trouver fantastique pour le prestige et la richesse qu'apporterai sa famille. Mais étant originaire de la basse société, l'argent de l'héritage de Krystal me suffisait largement pour m'amuser. Et même si j'apprécie la compagnie de femmes de la stature des Holland, je ne leur trouve rien de particulièrement intéressant pour prendre parti chez les riches. Malgré toute ces pensées je n'effaçais pas le sourire qui s'affichait sur mes lèvres.

Les femmes Holland acquiescèrent aux dires de Mrs Foster, le sujet ? Le mauvais temps. Elles comprenaient qu’on puisse souhaiter rester chez soit un jours où la menace de la pluie était si présente. Et ça même si une virée sous la pluie pouvait faire rêver Diana. C’était digne d’un tableau de l’un de ses roman, à la fois tragique et Romantique. Oh comme elle rêvait d’être l’une de ses héroïnes dont elle avait lue et imaginer l‘histoire….

Edwyn Foster la ramena à la réalité lorsqu’il lui demanda si Elizabeth allait les rejoindre. Diana lui sourit alors, il allait sans doutes être déçus comme à chaque fois qu’elle annoncer ce genre de nouvelle….

-Non, elle ne viendra pas. Une affaire la retenue à la maison avec notre mère.

Le serveur arriva alors, tante Edith commanda un thé à la rose avec des macarons. Le serveur se tourna alors vers Diana un charmant sourire sur les lèvres

- Un chocolat et un verre d’eau, s’il vous plait.

Dit elle en rendant la carte.

Lorsque Diana m'annonça que sa soeur ne viendrai pas, je pris un air surpris.

-Oh, rien de grave j'espère ? C'est dommage.

Mais je n'avais pas l'air particulière inquiet ni déconfit du fait qu'elle ne venais pas. A vrai dire, sa présence ne changerai rien. A part le nombre de personne présent. Elizabeth est courtisé par tant d'hommes, et tant d'hommes rêvent de l'avoir. Pas moi. Trop de concurrence, et trop de risque que mon identité réelle ne soit dévoilée. Le serveur revint prendre notre commande. Je pris la même chose que je prenais a chaque fois que j'honorai la maison de ma présence.

-Un thé noir s'il vous plait.

Un des thé les plus forts sur le marché. Les autres ressemble trop à de l'eau parfumé pour moi.

Le serveur partit donc vaquer a ses occupations et répondre aux commandes des clients.

Ce fut tante Edith qui prit la parole pour répondre a l’interrogation de Mr Foster. Elle se tenait dignement, la tête haute comme elle l’avait toujours fait et ça même après son mariage raté et son divorce. Chose qui était pourtant scandaleuse dans la haute société de Manhattan, peu de femme étaient divorcée et celle qui l’était été bien entendu montrée du doigt et devait baisser la tête. Mais sa tante ne l’avait jamais fait, bien au contraire elle avait garder la tête haute. Cela lui avait toujours valut l’admiration de sa nièce Diana. Toute deux se ressemblait tant…

Tante Edith : Non rien de bien inquiétant, Monsieur. Ne vous inquiétez donc pas pour cela. Alors racontez nous cher monsieur, vous plaisez vous parmi nous ? Manhattan est elle comme vous l’imaginiez ?

Edith défit avec élégance la serviette qui était posé sur la table et la posa délicatement sur ses genoux.

-Êtes vous parenté aux Foster d’Oakland ?

Demanda-t-elle en posant ses yeux bleu dans ses du jeune homme.

En l'absence du majordome qui nous servait, ce fut la tante qui pris la parole pour m'assommer de questions. J'entrepris donc de répondre a la dernière, celle sur mes liens de parenté avec certains homonymes.

-Je ne pense pas. Je vois avoué a ma grande honte que je n'étais pas très assidu pendant les leçons de ma mère a propos de notre lignage. Et la réussite de mon père a fait des jaloux dans la famille.

Le serveur revint nous porter les consommations au moment où je finissais ma phrase. Je le remerciai quand il eut déposer la tasse a mon intention et repris ma séance de réponses a l'interrogatoire de la vieille Holland.

-A propos de Manhattan, je trouve la ville sympathique. Ça change positivement de la normale. Mais je n'ai pas encore eu l'occasion d'en voir toute les subtilité. Mais, jusque ici, c'est plutôt conforme a ce que j'avais pu imaginer.

Je trempai les lèvres dans mon thé brulant et retint une grimace de douleur quand le liquide me brûla. Je reposai tranquillement la tasse pour la laisser refroidir.

-Et vous qui y vivez depuis longtemps ? Manhattan est-elle a votre gout ?

Tante Edith ria doucement à la dernière question d’Edwyn, elle en était amusée. Diana, mêla son rire au sien.

-Eh bien je pense que si ce n’était pas le cas, nous ne vivrons pas ici. Non ?

Diana se mit faire des rond avec sa cuillère dans sa tasse pendant que sa tante se servit d’un macaron.

-En voulez vous ?

Proposa-t-elle au deux jeunes gens et tendant l'assiette vers eux. Diana en prit un à la vanille en répondant un «volontier» enjouée. Elle le porta a sa bouche et en mangea un bout.

-Succulent

Tante Edith : Eh bien si vous n’êtes pas de la branche d’Oakland, d’où venez vous ? De quel région ? Votre fortune est récente pour que la jalousie prenne le cœur de certains membres de votre famille ?

Je fis un petit rire quand la tante me demanda s'il y avais une autre raison a leur présence. J'avais bien une réponse mais je préférai la garder pour moi. A mon avis, s'il restait ici, ce n'étais pas parce que la ville est belle. C'est surtout qu'ici, ils peuvent faire étalage de leur fortune, profiter des fêtes et rivalisé de faste avec les autres familles. Mais je tut mes pensées et accepta un macaron avec un sourire, plus par politesse que par envie. Mais après y avoir gouté, j'en pris un deuxième avec gourmandise. Finalement, ils était plutôt bon.

-Nous sommes d'Helena. Une petite ville montagneuse du Montana. Notre père a fait fortune dans le cuivre. Il avait un petit lopin de terre, hérité de mon grand père, et un jour, il est tombé sur un gisement. Avec ça, il a acheté les terrains alentours, et puis la fortune a démarrer. A sa mort, nous avons décidé, ma soeur et moi, de gérer les affaires de loin et de venir ici.

Je pris une gorgé de thé pour faire une petite pause dans mon récit puis repris la parole.

-Par conséquent, oui, nous sommes des nouveaux riches. Je ne m'en vante pas trop, j'ai entendu dire que certains n'apprécient guère les Nouveaux Riches... J'avoue que certains manquement à mon éducation me mettent parfois dans des situations embarrassantes.

Je fis un petit rire d'auto dérision.

-Mais j'essaye d'apprendre et de faire des progrès.

-Le Montana comme cela doit être dépaysant !

S’exclama Diana un peu ailleurs. Les voyage dans d’autres régions ou pays la rendait un peu rêveuse. Son esprit partit donc vagabonder dans les montagnes, les paysages magnifiques de cette région lointaine.

Tante Edith -Cela doit tellement vous changer…J‘espère que votre sœur se plait aussi parmi nous. Cela ne doit pas être simple. Surtout pour une jeune fille, elle devait avoir beaucoup d‘amis là bas. Et puis se déraciner ainsi…la perte de votre père a dut vous toucher fortement. Votre mère est encore en vie ? Va-t-elle vous rejoindre ?

Demanda-t-elle en portant sa tasse a sa bouche puis elle souria amusée en voyant sa nièce dans la lune.

-Diana ton chocolat va prendre froid.

celle-ci revint à la réalité en clignant des yeux et s’excusa un peu confuse, avant de boire un peu de son chocolat

Je fis un petit sourire a la jeune femme qui avais poussé l'exclamation. C'est vrai que pour être dépaysant, ça l'était. Le paysage des montagnes avait laissé place a l'Hudson, aux grandes et belles bâtisses et a la mer non loin. La vieille tante se mit a abordé un sujet peu plaisant que je ne tenais pas particulièrement a évoquer ici et avec ce genre de personnes : la mort de mon géniteur.

-Oui, c'est triste... Mais ce sont des choses qui arrivent... Notre mère est resté là bas, elle n'a plus le cœur aux voyages et aux nouvelles choses depuis sa tragique perte.

Je pris le visage d'un homme affligé. En y réfléchissant bien, si jamais mon secret venait a être mis a jour et que la disgrâce ne s'abatte sur mes épaules, j'aurai toujours la possibilité de me servir de mon argent pour monter une troupe de théâtre. J'étais certains que j'arriverai a m'en sortir. Le beau peuple de Manhattan fournit un bon entrainement pour le jeu d'acteur.

-Quant à ma soeur... Elle est encore un peu sous le choc, mais c'est en partie pour ça que nous sommes venu ici. Pour nous distraire et essayer de chasser ces mauvais souvenirs.

Je fis un petit sourire et enchaina en adressant la parole a la jeune demoiselle.

-Les voyages vous font rêver Miss ? Avez vous déjà eu l'occasion de partir plus loin que les frontières de l'État de New-York ?

Les deux femmes Holland acquiescèrent lorsque Edwyn parla de la perte de son père, de la tristesse de cette perte tragique. Elles savaient de quoi il parlait, elles avaient il y a peu de temps perdu Monsieur Holland, le père d’Elizabeth et Diana et le frère de tante Edith. Ce genre de perte était très dure a surmonter, surtout lorsque ça arrive du jours au lendemain et qu’on ne s’y attendait pas.

Tante Edith ne put s’empêcher d’ajouter.

-Nous comprenons très bien, nous avons perdu quelqu’un de proche nous aussi.

lui dit elle en jetant un discret coup d’œil a sa nièce. Elle savait que son père lui manquait beaucoup et espérait que toute cette histoire n’avait pas ouverte de vieille mais néanmoins récentes plaies.

Tante Edith ria doucement en entendant la dernière remarque de Mister Foster.

-Ma petite Diana est une rêveuse, toujours le nez dans un livre ou bien dans ses rêves.

Diana souri a sa tante amusée et fière aussi. Elle aimait ce qu'elle était, loin de ses jeunes filles de bonnes familles qui ne souhaitaient et ne rêvaient que d'une chose : se marrier.

- Oui c’est tout à fait moi.... Eh bien je vais a Newport l’été, comme beaucoup de personne de la Haute de Manhattan. Mais pas plus loin…Elizabeth est allée en France, elle.

Et voilà que sont esprit partait en France dans ses lieux qu’elle avait maint et maint fois imaginer.

Je fis un sourire agréable a la jeune fille. Finalement, elle était peut être moins conventionnelle qu'on aurai pu le penser. Sa soeur avait eu l'occasion de partir a Paris, voila qui a de quoi faire rêver. Le vieux continent. Quel endroit ce doit être.

-J'espère que vous aurez un jour l'occasion d'aller dans les montagnes, ce sont des endroits magnifiques.

Je tournai la tête vers la tante avec un petit sourire amical.

-Ce sont grâce aux livres et aux rêves de certains que notre société est telle qu'elle est. Il ne faut pas les décrié. Même si je dois avoué que certains aurait mieux fait de s'abstenir.

Je fis un petit rire avant de boire une gorgé de mon thé. Je ne voulais pas paraitre trop moraliste aux yeux de la tante, cela pourrai être mal vu venant d'un jeune, et d'un Nouveau Riche qui plus est.

-Oh mais je n’ai jamais dis ou pensé le contraire.

Répondit la tante en buvant un peu de son thé.

-Oh ce que ma tante ne vous dit pas c’est que jeune, elle était comme moi. Tout le temps le nez dans un livre.

Diana attrapa un macaron a la framboise et croqua dedans avant de se tourner vers Edwyn. Elle posa une main sur son bras.

-Racontez moi tout, décrivez moi votre régions. Est-ce vrai que les indiens ont garder une certaine liberté ? En avez-vous déjà rencontré ? Comment sont-ils ? De quel tribu ? Est-ce vrai qu‘il monte sans selle ? L‘avez-vous déjà fait ?…

Tante Edith ria doucement.

-Eh bien, eh bien…Diana calme toi, tu étouffe Monieur Foster avec toute tes questions…

Le rose monta aux joues de Diana, elle était un peu confuse.

-Oh….je vous pris de m’excuser, je ne m’en suis pas rendu compte….je suis confuse

Mon sourire s'élargissait un peu plus a chaque question, et je parti d'un éclat de rire quand Diana fut réprimandé par sa tante et qu'elle s'excusa. Après être remis de mon hilarité je pris une nouvelle grande gorgé de mon thé, presque fini.

-Vous êtes toute excusé ma chère. J'aime les gens curieux, même si je dois avoué que j'ai du mal a me souvenir de toute vos questions.

Après un petit sourire charmeur, j'entrepris de lui répondre.

-Pour les Indiens, je n'ai pas eu vraiment l'occasion d'en voir, mais d'après ce que j'ai entendu dire, ils vivent dans ce qu'ils appellent des réserves. Des zones leurs sont réservé où ils peuvent vivre libre. Quand a mon expérience a cheval, j'ai eu l'occasion une seule fois de monter a cru. Et ce n'est pas une chose bien agréable. Les selles sont plus confortable.

C'était une expérience mémorable qui m'avait valu une sacré raclé. J'avais volé l'un des chevaux de mon père pour essayé d'apprendre par moi même, mais non seulement, j'étais tombé au bout de quelques mètres, mais en plus, mon père m'avait puni de manière assez rude et brutale.

Tante Edith : Eh bien vous allez être gâté avec ma nièce.

Lacha Miss Holland amusée en réponse au fait que Monsieur Foster aimait bien les gens curieux. Elle fut encore plus amusée en voyant les yeux de Diana s’illuminer à l’écoute du discours d’Edwyne. Plus il avançait dans son récit plus elle voyait la passion de sa nièce augmenter. Ah la jeunesse et ses passions…Songea tante Edith, elle aussi avait été une passionnée. Son mariage raté avec son rustre de mari espagnol, l’avait fait quelque peut descendre de son nuage de passion. Elle souhaita a cet instant que ce vent d’excitation ne quitte jamais sa chère nièce.

Puis le jeune homme termina son discours et Diana les yeux pleins d‘étoile soupira.

-Comme tout cela doit être extraordinaire fascinant et excitant…comme j’aimerai, un jours les rencontrer, monter comme eux, et qui sait vivre comme eux….Imagine ma tante, qu’un de leur chef m’épouse…je deviendra chef de tribut, une sorte de petite reine…

dit elle en riant, elle imaginer la tête de sa mère et ses cries a travers la maison. Cette idée arriva aussi à l’esprit d’Edith Holland qui lui dit gentiment.

Tante Edith-Tu n’y penses pas ma chérie, tu tuerais ta mère en agissant ainsi.

Tante Edith se tourna vers Edwyn et posa une de ses mains gantées sur son avant bras.

-Ne faites pas attention a ma nièce je crains qu’elle n’est perdue la raison.

-Oh je n’étais pas sérieuse, c’était juste pour rire. Mais vivre tout cela, voir ces paysages qui n’en finissent pas avec cette nature omniprésente….ce doit être fantastique et très excitant. Digne d’un bon roman d’aventure.

Je me mis a rire. Ce duo de femmes n'étais finalement pas si inintéressante que cela. La petite exalté parti a nouveau dans une tirade exprimant ses rêves et surtout, leur origine.

-Restez sur vos rêves. La réalité n'est pas aussi jolie que celle des livres.

Je finis mon thé et poussa un petit soupire de contentement.

-Leurs boissons sont vraiment délicieuses ici. Il faut que je vienne plus souvent. Ou que je trouve le nom de leur fournisseur.

Je fis un nouveau sourire et me tourna vers Diana.

-Si un jour je repars dans le Montana voir comment vont les affaires, voudriez vous m'accompagner ? Avec votre tante, ou ceux que vous voudrez bien sur.

Tante Edith acquiesça devant les dires d’Edwyn au sujet des boissons.

Edith : Nous avons pour habitude de venir toutes les semaines et nous nous en sommes jamais lassé. Et pourtant nous avons commencé cette tradition, il y a bien longtemps. Diana n’était pas encore né. Mais vous savez pour ce qui est du fournisseur, j’ai bien peur pour vous que cela soit un secret et que cela reste secret. Imaginez si tout le monde a ce genre d’info, l’hôtel n’aurait plus aucun client….Leur pâtisseries sont succulentes, elle aussi, qu’en pensez vous ?

Puis le jeune homme enchaîna sur l’invitation pour le Montana, tante Edith le regarda surprise ce qui fit rire Diana.

-Grand Dieu, Monsieur, souhaitez vous provoquer une attaque à ma tante et a ma mère ? Enfin sachez que je suis très touché par cette proposition et elle n’est pas arrivée a l’oreille d’une sourde, bien au contraire.

Edith: Et c’est bien ce qui me fait peur….

Chuchota Edith Holland puis plus fort.

Oh Diana, tu vas mettre mal à l’aise Monsieur…

Diana se tourna vers Edwyn en prenant un aire surprise.

-Oh, vraiment ? Monsieur, vous êtes mal à l’aise ? Et bien puisque c'est ainsi, reprennons cette conversation palpitante qui avait pour sujet les patisseries...

Ajouta Diana espiégle

La tante me parla de ses habitudes dans cet endroit. Je fus un peu déçu par le fait que le fournisseur reste un secret, mais je me dis que j'avais toujours la possibilité de revenir quand je le désirais. Puis Diana répondis a ma proposition. Et d'après ce que je pouvais comprendre même si elle faisait la prude devant sa tante, la proposition lui plaisait vraiment.

Sa tante fit un petit commentaire a voix basse pendant que je riais discrètement. Et la réponse de Diana déclencha un peu plus mon hilarité. Cette jeune femme était vraiment quelqu'un d'agréable finalement. Ses manières cachent finalement une jeune femme espiègle et aventurière.

-Non, vous ne me mettez pas mal a l'aise, ne vous inquiétez pas. Vous êtes une jeune femme très divertissante. Mais si votre tante est mal a l'aise, alors parlons plutôt de macarons.

Je fis un clin d'œil très discret a Diana. Je pris un macarons et l'engloutit.

-Ces petites pâtisseries sont vraiment délicieuses.

Diana ria, il la soutenait. Elle posa alors les yeux sur sa tante qui essayait de paraître normale…pauvre tante Edith, elle n’avait pas de chance aujourd’hui; le jeune Edwyn rentrait dans le jeu Diana et elle devait se sentir bien seule tout d’un coup. Diana tendit le bras et attrapa la main de sa tante.

-Oh ma tante je suis désolé nous somme deux fripons, nous ne devrions nous jouer de toi.

-Oh Diana, c’est de ton âge de te moquer des ancien, je ne vous en tien pas rigueur.

Lui répondit-elle en souriant.

-Bien alors parlons d’autre chose que de ces pâtisseries qui sont suculente, il faut l’avouer….humm dites moi Mister Foster, aimez vous la musique ? Allez vous assister a la saison d’Opéra ? Elle ne devrait plus tarder a commencer. J’aime tellement l’opéra et le théâtre, si j’avais eu une autre vie j’aurais aimé être une actrice.

Je fis un petit sourire désolé a la tante, elle qui avais subit nos quolibet sans rien dire. Diana s'excusa pour nous, ce qui m'évita de le faire, mais Edith nous pardonna gentiment.

Diana me parla ensuite d'opéra et de Théâtre, chose que je n'avais pas vraiment eu l'occasion de côtoyé dans ma vie. Avec un air un peu gêné, je toussota et lui répondis doucement.

-Pour être honnête, je dois vous avouer que je suis totalement ignorant de ces spectacles. J'ai bien eu l'occasion de voir quelques pièces de théâtre amateur, mais je suis certain que cela n'a rien a voir avec les professionnels. Quant a l'opéra... Je n'ai jamais eu la possibilité d'y assister.

Je fis un clin d'œil a la jeune femme.

-Mais je compte bien me rattraper maintenant que j'ai enfin rejoins le monde civilisé.

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