visite informel du dimanche....

Le salon à la Turc des Holland, avec ses coussins rayés a pompons entassés sur le sol, était l’endroit préféré de Diana et ça depuis son plus jeune âge. Elle aimait si réfugier pour lire ou bien comme là, lorsque les visites «informelles» du dimanche allaient commencer.

Allongée au milieu de la pièce, les yeux fixaient au plafond, un livre de Shakespeare posé sur le ventre, la deuxième fille Holland laissa échapper un soupire a fendre l’âme pour la énième fois en 5 minutes. Pourquoi était-elle obligée de passer ses dimanche ainsi ? Les heures futurs allaient être comme toujours d’un ennuis et extrêmement longue. Sa sœur et sa mère allait recevoir le ballet des visiteurs avec ce sourire qu’elle trouvait tellement hypocrite et d’une manière tellement parfaite, qu‘elle ferrait tâche sur le tableau. Diane se demandait encore pourquoi sa mère insistait tant à ce qu‘elle soit présente.

La porte s’ouvrit et Claire, sa bonne, entra, elle n’eut pas le temps d’ouvrir la bouche que Diana lui dit en soupirant :

-Ne t’en fais pas j’arrive.

La jeune demoiselle Holland se leva, arrangea les plies de sa robe en coton bleu très claire presque blanc et ses boucle châtains qui était toujours en bataille. Elle se regarda dans un miroir avant de sortir en passant devant la fidèle Claire. Diana prit alors le chemin du salon des invités, son livre à la main.

Elizabeth venait de passer un bon moment dans les mains de sa bonne, Lina la jeune soeur de Claire. Elles avaient été amies dans leur enfance, avec Will ils formaient le parfait petit trio. Mais les temps avaient malheureusement changé et elle avait du les laisser de coté. Sa classe sociale en voulait ainsi. Elle sortit de sa chambre et descendit gracieusement les marches où sa mère l'attendait patiemment. Ses longs cheveux blonds étaient lachés mettant en valeur son visage d'un blanc respectueux. Elle portait une robe dont la couleur était entre le violet très foncé et le noir. En bas de l'escalier elle arrangea sa robe et la déplissa d'un geste habituel de la main.

- Bonjour mère.

Dit elle, la saluant comme le faisait toutes les bonnes filles de la haute société. Elle échangea quelques mots avec elle puis un jeune homme arriva près d'elles leur tendant le premier billet qui annoçait la première visite de ce dimanche. Bien sur il s'agit d'un homme car les femmes, le dimanche reste en sécurité chez elles. Cette journée était assez pénible en soit mais de toute façon c'était la règle alors... Avant de rejoindre le salon prévut pour recevoir elle se dirigea vers la porte pour aller chercher sa petite soeur.

- Diana, nous avons de la visite. Viens vite.

Lui expliqua doucement Elizabeth. Elle savait parfaitement que Diana détestait cela et au contraire d'elle, elle ne se gênait pas pour le montrer. Sa soeur était un peu en rebellion contre les principes et les règles instaurés. D'un coté elle l'enviait un peu car elle savait parfaitement qu'elle ne pourrait jamais se permettre ça mais il fallait qu'elle en profite car très rapidement les choses changeraient pour elle au fil du temps. Elle lissa une de ses mèches rebelles en un contact délicat. La beauté était hériditère chez eux car même si elle ne prêtait pas vraiment attention à son apparence Diana était une très jolie jeune fille.

Penelope avait un but.
En entrant dans le salon des Holland, elle voulait simplement avoir une confirmation. Les rumeurs vont bon train à Manhattan, et la plupart de celles-ci ont été divulguées par la belle Hayes. Elle aperçut Elizabeth et Diana, mais se sentit soudain ridicule. Jamais cette rumeur ne pourrait être avérée. Comment les Holland pourraient-ils réellement être victime d'une telle machination qui ne soit pas organisée par la jeune fille ?
Et puis, rien de tel qu'une visite à ses... "amies".

- Elizabeth ! Diana ! Comment allez-vous aujourd'hui ?

Elle imaginait aisément la surprise qu'elle leur faisait. Après tout, l'héritière des Hayes ne se déplace jamais le dimanche.
Jamais.
Sauf si elle a une excellente raison...

Diana soupira une dernière fois et se hâta de rejoindre sa sœur et sa mère. Elle fut surprise de ne pas voir leur tante au fond de la pièce, devant la table de jeu comme à son habitude.

Diana alla prendre place en regardant sa sœur interrogatrice, savait-elle où elle était ? Puis alla prendre place dans son fauteuil préféré, prés du feu et ouvrit son livre. Voilà, elle avait prit place et apte a recevoir le visiteur. Elle fut surprise de voir Pénélope Hayes entrer, si Elizabeth et sa mère l’était aussi, elle n’en montrèrent rien. Elles savaient parfaitement cacher leurs émotions. Enfin elle se doutait de ce que pensait sa mère de cette intrusion et trouva cela un brin amusant et essaya de masquer le petit sourire qui naissait dans le coin de ses lèvres.

-Pour ma part fort bien et toi Pénélope ?

Une fois toutes les femmes Holland prêtes et installées dans le salon, la porte s'ouvrit sur... Penelope Hayes ? Avec toutes ces années et avec son éducation elle avait appris à afficher une expression neutre ou alors faire apparaitre l'émotion désirée. Cependant elle n'en fit rien mais voir son amie débarquée chez elle, un dimanche en plus était peu formel. Mais il devait certainement avoir une raison digne de cela là dessous elle n'en doutait pas un seul instant. Sur le moment, c'est sa soeur qui la devança pour la réponse. Elle lui adressa un sourire, celui qu'elle avait l'habitude d'adresser en public.

- Pénélope ! Quelle agréable surprise !

S'exclama la jeune femme d'un ton plus ou moins enjoué. Car oui il ne fallait pas paraitre non plus trop enjoué, règle de bienséances. Les deux mains sur ses genoux, se tient droite, les épaules en arrière. Balaye rapidement le visage de sa famille du regard. Avant de reprendre toujours un sourire aux lèvres :

- Tout va bien également pour moi, merci. Et toi tout va bien ?

Demanda-t-elle en la fixant. Peut être était-il arrivé malheur chez elle, ce qui serait la raison de cette visite impromptue.

Penelope répondit tout d'abord par un aimable sourire. Et si c'était vrai ? Et si les Holland n'était pas au courant ? Il fallait alors les prévenir... Pour mieux les utiliser. Les yeux de la jeune fille à la somptueuse robe rouge brillèrent d'un éclat...
... malveillants.

- Tout va bien, merci ! Connaissez-vous les nouvelles de la ville ?

L'héritière des Hayes s'assit sur le fauteuil le plus éloigné de Mme Holland, sans y avoir été invitée. Si elle pouvait se servir de ses filles ce serait suffisant. Et puis il était difficile d'utiliser les personnes qui avait plus vécu que soit. Généralement, ça se retournait contre vous. Sauf pour les maîtres...
Et Penelope faisait partie de ces maîtres...
Elizabeth et Diana Holland ne s'en sortirait pas si facilement.

Diana regarda avec attention la jeunes Hayes qui semblait des plus excitée par une grande nouvelle. La jeune fille étouffa le soupire qui venait, elle n'aimait pas tout ses ragots. Sa main sur son livre la démanger. Oh comme elle aurait aimer s'éclipser au salon Turc et se plonger dans son roman....la seule chose palpitante dans sa vie....

Pénélope Hayes allait sans doutes leur parler d'un des plus important partit de la ville Henry Schoonmaker....Un sujet qui revenait souvent dans les bouches des jeunes fille de la Hautes. Elles rêvaient toutes de lui, de ses regards, de ses baisers, de ses caresses....Dieu que tout cela était ennuyant. Elle avait aperçut une ou deux fois Schoonmaker et avait trouvé qu'il n'avait rien d'exceptionnel. Il ressemblait à tout ses fils de bonne famille riches qui n'avait rien à fait de leurs petits doigts et part dépenser l'argent de leur père.

Elle était partit, perdue dans ses pensées et fixait l'extérieur par une des fenêtre qui donnait sur le jardin et qui se trouvait derrière Pénélope. De sorte que la jeune femme ne pouvait penser que Diana n'était plus présente moralement.

Elizabeth ne manqua pas de remarquer la lueur qui brillait dans les yeux de son amie. Se pouvait-il que quelque chose d'interessant, enfin assez pour elle et son amie quelque chose qui expliquerait sa venue chez elle un dimanche de visite, réservé habituellement aux hommes ? Elle jeta un regard à sa famille, sa petite soeur semblait déjà s'être désintéressée de l'affaire quant à sa mère il semblait qu'elle n'en sache pas plus qu'elle. Elle porta ses grands yeux bleus vers Penelope et lui avoua de sa voix douce :

- Non pas la moindre, qu'y a-t-il de nouveau à Manhattan ?

Penelope s'asseya avant même qu'elle ne l'y invite, et bien tant pis pour les formalitées, son amie avait toujours été comme ça c'était dans son caractère. Elle lui adressa un petit sourire poli l'invitant à lui raconter ce qui semblait l'excitée au plus haut point.

Penelope eut envie de rire. Cette Elizabeth, toujours la même. Lizzie ne se rend pas compte qu'avec elle, c'est dangereux...
La fille à la robe rouge chochuta :

- Certaines rumeurs disent qu'il y a une conspiration...

Elle regarda le sol tentant d'imaginer l'expression de son amie. Ses yeux écarquillés, cherchant un double-sens dans ses paroles. L'héritière des Hayes imagina aussi Diana, se réintéressant à la conversation, comparant ses paroles à un énième roman. Mais Penelope ne leva pas la tête pour savoir si elle avait raison. Elle essayait de réprimer son sourire.
La jeune fille de la Haute releva la tête, et dit à l'intention des deux filles :

- Une conspiration contre les Holland.

Désormais dans son rôle de la fille inquiète, elle guetta la réaction des deux jeunes Holland, se délectant de leurs exclamations.

Diana était donc partit loin dans ses pensée lorsque Pénélope Hayes annonça ce qu’elle gardait secret jusqu’à maintenant. Elle joua encore sur le suspens quelques minutes, comme ci elle hésitait a l’annoncer alors que tout la trahissait : elle voulait l’annoncer. Ça se voyait comme le nez au milieu de la figure.

Elle leur annonça alors qu’une conspiration existait, une conspiration sur leur propre famille. Bizarrement cette annonce sortit Diana de ses rêverie….Elle se tourna alors vers sa sœur surprise et regarda sa mère de la même manière avant de se tourner vers Pénélope Hayes

-….une conspiration ? Contre nous les Holland ? Vraiment ? Mais qui s’amuserait a cela ? Et surtout pourquoi ? Quel intérêt ? Et une conspiration ? Mais de quel genre ?…

Tant de question se bousculait dans sa tête et dans sa bouche, elle était quelques peu perdu de savoir que l’on puisse leur vouloir du mal. Sa sœur le perçut et avait posé sa main sur son avant bras pour la calmer. C’Est-ce qui avait calmé le flux de question de Diana. celle-ci regardait la douce et blanche main de sa sœur sans comprendre et relevait la tête vers le visage de celle-ci. Elizabeth était calme, le visage fermé et tellement parfaite…comment faisait-elle ? On leur annonçait qu’on leur voulait du mal et elle était si calme et digne.

J'écoutai les dires de mon amie. Voilà donc ce qui l'avait amené ici, un dimanche. C'était donc ça cette information capitale ? Bien sur ce genre d'information était toujours plus ou moins étonnante surtout quand on ne s'y attend pas mais ça ne serait pas la première fois que ce genre de rumeurs se fassent entendre. Les Holland était une des familles les plus huppées de Manhattan, pas étonnant que cela fasse des envieux. Contrairement à moi, Diana semblait presque trop prendre à coeur cette histoire, c'est pourquoi je posai délicatement ma main sur son bras, afin de l'inviter au calme. Notre mère semblait également étonnée, sans vraiment le montrer bien sur.

- Une conspiration contre notre famille ? Voilà une rumeur de bien mauvais goût. D'où tiens-tu cette information Pénélope ?

Lui demandai-je alors, toujours enclin au calme, prenant cette histoire pas vraiment au sérieux. Mon amie semblait être inquiète pour nous. Bien sur la curiosité me tiraillait aussi, me demandant quel genre de personne pouvait bien fais courir cela. En tout cas ça n'avait rien d'une attitude de la Haute, et j'en avais presque honte pour cette personne.

- Mais évidement je me demande bien qui veux notre perte et surtout quel en serait son intéret.

Penelope eut envie de rire. Elizabeth faisait comme si tout cela était faux. Mais d'une certaine façon, elle avait raison. Beaucoup de rumeurs circulent. Mais cette fois, Penelope connaissait lea personne qui avait lancé cette rumeur. Et celle-ci avait une excellente raison...
Venger.
Vendetta ? Vengeance pure et simple ?
Peu importait. Le fait est que cette fois, sans l'aide de Penelope, les Holland ne s'en sortiront pas indemne. Sauf si...

- Elizabeth, je vois à ton expression que tu penses que c'est faux. Ca aurait pu l'être, dans d'autres circonstances, mais...

Allait-elle dire les mots qui lui brûlait la gorge ? Non, la cruelle héritière les avala, regarda les soeurs, s'amusa une fois de plus de leur réaction.
Puis elle choisit soigneusement ses mots, et chuchota :

- Pas cette fois.

Diana avait suivit l’échange entre sa sœur et Miss Hayes abasourdie…c’était quoi cette histoire ? De quoi parle-t-elle bon sang ? Qui leur voulait du mal ? Et surtout pourquoi. ? Tout ce calme l’agaçait au plus haut point. Elle dût se mordre la langue pour ne pas crier et rester calme.

Elle posa les yeux sur sa mère qui elle aussi assister a tout cela calmement.

Rhaaa tout ceux-ci n’était pas possible, comment faisait-elle. Diana prit une grande inspiration et se tourna une nouvelle fois vers Pénélope.

- Bien « Penny », toi qui semble savoir tant de chose, nous t’écoutons. Que sais-tu ? De quoi parles tu ? Nous te sommes toutes ouïe.

L’héritière Hayes l’énervée aussi, elle se disait leur amie….enfin surtout celle d’Ely et elle semblait s’amuser de tout cela. Elle prenait un malin plaisir à tenir le suspens…pourquoi jouer avec leur nerfs ainsi ? Enfin, pour le coup, à cet instant c’était surtout ses nerfs à elle qui en prenait un coup. Allait-elle enfin cracher le morceau ?

Il était claire que cette histoire n'était pas des plus préoccupante pour moi surtout que Penny avait toujours l'habitude d'envenimer les choses plus que nécessaire, ce n'était pas non plus la fin du monde mais visiblement son amie semblait "réellement" inquiète pour eux, délicate attention de sa part. Elle réprimenda un sourire quand elle entendit sa soeur se dénouer la langue pour lui demander ce qu'il la démangeait depuis le début. La patience légendaire de Di'...

- Oui Diana a raison, je me pose plus ou moins les mêmes questions. Raconte nous alors.

L'invitai-je gentiment et poliment à nous dire ce qu'elle savait et ce qui visiblement lui brûlait la langue depuis son arrivée. Mère ne semblait guère plus inquiète que moi ce qui me rassurait d'autant plus et me permettait d'avoir confiance. Tout de même ces racontars étaient de très mauvais augures. Blasphémer ainsi n'était pas très bien vu.

*Buck a raison. Leur faire croire une chose pareille, soulever les Holland contre les Schoonmaker est une merveilleuse idée. Comme ça, Henry sera mien.*

Penelope ne put réprimer un sourire de ravissement. Faire circuler elle-même une rumeur à Manhattan pour monter deux illustres familles l'une contre l'autre est une idée géniale. Et plus encore quand ses deux famille sont celles de "ses amies" Elizabeth et Diana et de celui qu'elle aime passionnément, pour qui sont coeur bat... Henry Schoonmaker.

- Vous rappelez-vous de la fête donné par les Schoonmaker, la semaine dernière ? Lizzie et moi avions interrompu une conversation entre les Schoonmaker. Eh bien...

La jeune perle rouge de la Haute de Manhattan laissa flotter sa phrase dans l'air. Cet air si pur de la ville...
Elle regarda ses adversaires. Diana déjà stressée, la regardait anxieusement, les yeux ronds. Le masque d'impassibilité d'Elizabeth commençait à se fissurer, et petit à petit, la peur gagnait son visage. Penelope les imaginait penser " Non, impossible, pas eux, pas ça..." Et elle se délectait du trouble qu'elle installait.

- Eh bien, Buck en a entendu plus que nous Elizabeth. Les Schoonmaker vous ont roulé.

Diana regarda Penelope surprise cela n'avait aucun sens, non aucun.

Oh oui, elle se souvenait de ce bal chez Schoonmaker, elle s'y était bien amusée, dansée toute la nuit, flirtée avec quelques gentils hommes et en avait même embrassée un, un jeune architecte. Mais elle l'avait bien vite oublié, au contact de ses lévres rien ne s'était passé. Ce n'était pas le baiser qui faisait trembler tout son corp, faisait faire des bonds à son coeur comme dans les romans...non rien de tout cela.

Heureusement pour elle personne ne les avait surpris et ce n'était pas remonter aux oreilles de leur mére...

Diana revint à la réalitée et se penchant vers l'héritière Hayes, elle se permit quelques questions en riant, ne croyant plus du tout a cette rumeur.

-Franchement Pénélope, comment peus tu croire pareilles choses ? Pourquoi la Famille Schoonmaker voudrait faire cela ? Ca ne se tient pas, quel serait leur intérêt et puis en quoi nous auraient-ils trompé ?

C'était vrai, il n'y avait aucun lien entre eux alors en quoi les auraient-ils trompés ?

Panelope ne le savait pas. Car elle mentait. Le mensonge, était sa seconde nature, elle s'y sentait si bien...
Un vrai poisson dans l'eau cette Penelope dans le mensonge avait un jour dit son frère. A ce souvenir, elle sourit, car ce qu'il n'avait jamais précisé, c'est qu'il nageait encore mieux qu'elle dans le mensonge.
La fille à la robe couleur de sang s'enfonça un peu plus dans sa rivière de mensonge.

- Je le tiens de source sûre Diana.

L'héritière des Hayes se raprocha légèrement de la cadette des Holland.
avec un regard et un ton de glace, la machiavélique Penelope souffla à l'oreille de celle-ci :

- Je le tiens de Henry Schoonmaker en personne.

*Voilà, la flèche a atteint sa cible. Et quelle flèche !* pensa la jeune femme, un sourire mauvais aux lèvres.

Sous le ton de le confidence Diana s'était penchée vers Pénélope. Puis lorsque celle ci lui dit son secret elle arca des sourcil, surprise, avant de se renfoncer au fond de du fauteuil, prés de sa soeur.

-Je trouve cela des plus étrange...

En effet des choses la dépassait. Tout ceci n'était pas normal, loin de là. Elle regarda Lizzy, qui semblait se demandait de quoi est ce qu'elle parlait, avant de reporter son attention sur Miss Haye. Elle plissa alors les yeux légérement en r, chose qui ne plues pas a sa mère. Diana l'entendait déjà lui dire de ne pas faire ça au risque de faire apparaîte des rides précoces, mais Mrs Holland n'en fit rien.

-Je trouve tout cela déconcertant....C'est vrai, ce Henry Schoonmaker est des plus étrange. Voici un homme dont la famille complote contre nous et qui annonce leur plan, à toi, Penny. Toi la meilleure amie de Lizzy.....Vous ne trouvez pas cela bizarre ? Suis je la seule a trouver cela étrange ?

Penelope fronça les sourcils. Elle n'aimait pas la tournure que prenait cette conversation. Pas du tout. Son sourire se fit crispée. Un plan. Elle avait un plan de secours.
Miss Hayes se redressa, dévoilant légèrement sa doublure. Elle sortit une feuille de papier, avec ces mots inscrit :

PLAN "RUINE HOLLAND ET ACCUSATION DES HAYES EN MARCHE.

HENRY.

L'héritière avait engagé un maître dans la contrefaçon. Il n'avait pas posé de question, après qu'elle eut mis le prix dessus. L'écriture ressemblait comme deux goutte d'eau à celle d'Henry. Même le papier était le même. Mais la moitié la feuille était déchirée.

- Comme tu vois, j'ai autant à perdre que vous dans ce complot. Pourrais-je vous parler sans vos chaperons ?

Diana, regarda donc le feuillet que la jeune Hayes lui avait tendut. En lisant ses mots, elle avait froncée des sourcils légérement. Il y avait tout de même des choses que la jeune Holland ne comprennait pas. Mais elle y reviendrait plus tard

-Si lorsque tu parles de "Chaperon", tu définis notre mére et bien demande lui de sortir toi même. Mais elle est chez elle et de plus, je ne vois pas pourquoi elle sortirait Pénélope, cela concerne SA famille.

Voilà qui était trés impolie de la part de Pénélope. Demander a Mrs Holland de sortir alors qu'elle était chez elle...Où était donc les bonnes manières de l'héritière des Hayes ? Diana ne voyait vraiment de qui d'autre elle aurait put parler, il n'y avait qu'elle, sa soeur et sa mère dans le salon...

-Tout ceci ne m'explique toujours pas le pourquoi de ce complot et aussi pourquoi l'héritier Schoonmaker t'a raconter cela. Il risque la défaite pour sa famille tout de même.

Enfin Diana s'en méfierait tout de même maintenant. Même s'il ne lui avait jamais adressé la parole, elle se méfierait de lui. Sa mère sentant que sa présence ne fera pas plus parler Pénélope, sortie aprés s'être excusée. Elle savait que ses filles lui raconteraient tout de toute manière.

Mère sortie et je lui adressai un regard sur de moi. Voilà un bien étrange affaire que celle là. J'étais restée silencieuse, réfléchissant à la cause de tout cela si bien sur c'était vrai et surtout quels seraient les avantages que tireraient les Schoonmaker avec notre perte et bien sur je n'en vis aucun. Comme l'avait fait remarqué Diana nous n'avions aucun lien, pas le moindre. Je me redressai un peu et m'adressai à Penny :

- Eh bien, nous voilà tranquille comme tu le souhaitais. Je dois t'avouer que tout cela me surprend. Pourquoi cette bonne famille voudrait nous monter les uns contre les autres ? Que convoitent le fils héritier des Schoonmaker à notre famille ?

Demandai-je alors, à l'attention de tout le monde. Voilà que ce dimanche ennuyeux s'était transformé en vrai devinette. Tellement d'interrogations sans réponses problables.

Maintenant que tous les éléments étaient réunis, Peneope devait tenter. La comédie, le mensonge, la ruse, toutes parties d'un bon plan faisait parties de celui-ci.
Tout reposait sur les épaules de la jeune Hayes.

- Navrée, mais ce que je vais vous dire doit rester entre nous. Cela sera, notre petit secret.

Et voilà ! Avec un mine inquiète, Penelope avait prononcé les mots fatidiques, ceux qui allaient vraiment faire avancer le plan.

- Je sais pourquoi Henry fait cela. Mais j'ignore qui a la seconde moitié de la feuille...

Diana sauta sur cette information...une chose n'allait pas....Elle se permit de sauter sur l'occasion et posa la question qui lui brulait les lèvres.

-Attend...Je ne comprend pas bien de quelle moitié parles tu ? Le document que tu nous a montré semble en un seul morceau....je ne suis pas bien là.

C'est vrai quoi ? Elle se tourna vers sa sœur l'aire de dire, suis je bête de ne pas comprendre ? Celle ci semblait lui demander le calme dans son regard. Elle reprit alors.

-....Soit, imaginons qu'il y ait une deuxième partie, et donc une autre personne dans cette histoire. Puisque tu le sais, pourquoi cet "Henry" souhaite notre perte ? Pourquoi s'est-il confier a toi et surtout....

Elle plongea alors ses yeux dans les siens

-Pourquoi fais tu autant de mystère de cette affaire. pourquoi ne nous explique tu pas tout, tout simplement, sans détour. Viens aux faits une bonne fois pour toute !

Penelope désigna la feuille. On voyait clairement que la moitié avait été déchirée.
La fille vêtue de rouge devait jouer franc jeu. Aussi elle mêla le vrai avec le faux :

- Henry avait deux raisons de faire cela. Toi et moi.

Elle regarda la réaction de Diana. Celle-ci trépignait. Peut-être commençait-elle à voir où la Hayes voulait en venir ? Quoiqu'il en soit, PEnelope s'enfonça dans ses semis mensonges.

- Moi car j'ai voulu me venger. Tu le sais, mais j'ai eu une relation secrète avec l'héritier des Schoonmaker. Malheureusement, celui-ci m'a rejeté pour... toi. Je ne vois toujours pas pourquoi. Voulant le dégoûter de toi, je lui fit croire que j'avais découvert que...

Penelope mima le rejet d'elle-même et la culpabilité. Mais au fond, elle exhulait... La revanche semblait à porter de mains !

- ... tu jouais avec lui et ses sentiments. Je suis tellement désolée, mais j'étais sous le choc et en colère. J'ai voulu me démentir par la suite et surtout te recréditer auprès de lui, mais il ne m'a pas crut. Il pensait que je jouais avec lui comme j'avias dit que tu l'avais fait. Et il a dit...
"Un jour, vous le regretterez. Crois-moi."

Les larmes de Penelope tombèrent sur le tapis. On pourrait croire que ses larmes signifiaient beaucoup de choses. Mais... Personne ne pouvait croire que c'était des larmes de victoire. Une victoire toute proche.

- J'ai peur que ce jour soit arriver. Par ma faute.

» Visite imprévue chez les Holland (Diana)