Visite imprévue chez les Holland (Diana)

09h30 : Emily était partie sur la place de Manhattan en ce jour de marché ou tous les gens du Peuple y venaient remplir les paniers d'osier, achetant de quoi faire de bons petits plats. Les tons enjoués des marchands se firent entendre sur une grande portée, Manhattan semblait vivre, s'activer pleinement.
Emily avança au fur et à mesure un sac en bandouillère, marchant entre les étales. Elle se mit à souire entendant les commérages la plupart du temps sur telle ou telle famille de la Haute, probablement des domestiques qui s'échangeaient les frasques ou les derniers potins d'un parti important de la ville. La jeune femme n'y preta guère attention circulant tout en s'arrêtant quelques fois attirée par de beaux légumes ou une bonne volaille. Jugeant son tour terminée, elle regagna la demeure de ses parents d'un pas lent et léger.

La forge était vide, la charette de son père ne s'y trouvait pas non plus mais une autre était là, qui cela pouvait être? Soudain elle eut un déclic, c'était celle du docteur!
Elle se précipita pour pénétrer à l'intérieur, lorsque la porte s'ouvrit devant elle.

Oh!! Docteur, que se passe t-il?

Il la regarda avant de reboutonner sa veste et de franchir le seuil de la porte oubliant toute forme de politesse tant elle était inquiéte de ne pas savoir ce qui était arrivé.

Miss Konway, bonjour. Votre mère est souffrante elle doit garder le lit si elle veut guérir au plus vite, mais rassurez vous rien de grave.

Il repartit, Emily entra et accourut jusqu'au chevet de sa mère fiévreuse. Cette dernière paraissait exthénuer elle demanda à sa fille de lui rendre un service en allant chez les Holland pour leur apporter un colis, une robe somptueuse que Me Konway avait retouchée à la demande de Mademoiselle Diana sur les conseils d'une de ses amies de la Haute.

Comment laisser sa mère seule, son père absent, Louis et Rose à l'école...La jeune femme n'était pas tranquille de devoir laisser sa mère ainsi sansaucune compagnie, sans aucune présence. Elle acquiessa, se releva et prit la housse ou se trouvait la robe destiné à l'une de ces parasites. Elle grommelait sans que cela ne soit distinct. Elle promit à sa mère de ne pas être longue et de revenir à son chevet le plus vite possible. Et puis Emily déposerait simplement le colis et repartirait tombant sur un major d'homme qui prendrait grand soin de le remettre en main propre à Miss Holland.

Emily prit le chemin qui mena jusqu'à la Maison des Holland, son paquet en main, frappant à la porte de cette immense demeure attendant une réponse d'un valet probablement, qui serait vétu avec une certaine classe, les cheveux en arrière, et s'adressant de façon hautaine...Elle riait intérieurement laissant paraitre un léger sourire sur les lèvres jusqu'au moment ou la grande porte s'ouvrit devant elle...

Diana avait passé la matinée a lire et écrire dans son journal. Vers 11 heures, elle avait quitter sa chambre pour aller dans le jardin lire un peu. Sa mère et sa sœur y étaient déjà, elles prenaient le thé a l’aire libre. Diana les écoutait d’une oreille discrète absorbée par son roman. Elles semblaient parlé de visites qu’elles allaient rendre a Isabella Schoonmaker et lui demanda si elle souhaitait venir avec elles. Ce a quoi elle répondit qu’elle avait des choses à faire et donc qu’elle préférait rester ici. Diana fut soulagée lorsqu’elle vit que sa mère n’insistait pas. Diana préférait rester à la maison avec les héro de son livre au lieu de faire des courbettes et des sourire mielleux, tout ceci la fatiguée….

Sa mère et sa sœur lui souhaita alors une bonne journée et partirent. Diana soupira…. «enfin seule» se dit elle. Elle quitta la chaise qui était plus sage pour aller s’assoire sous un arbre, se qui était beaucoup mon conventionnel puis se laissa bercer par le son du vent. Elle était plongée dans son univers imaginaire lorsque l’on frappa à leur porte d’entrée. Elle ne l’entendit donc pas vu qu’elle était dans les jardin. Et c’est donc le fidèle Claire, qui vint ouvrir la porte.

Claire : Bonjour.

Elle souriait gentiment à la jeune fille devant elle et la regarda interrogatrice, ne la reconnaissant pas.

A sa grande surprise ce ne fut pas un valet mais une femme, peut être une sorte de bonne, celle ci l'accueillit avec un sourire mais l'expression de son visage resta interrogatuer. Bien sur qu'elle devait se demander ce que faisait Emily ici ne sachant pas qui elle était et encore moins la raison de sa venue en cette demeure , celle des Holland.

Bonjour, veuillez m'excuser de venir vous importuner mais ma mère Me Konway m'a expressément demandé d'amener ceci à Miss Holland, des retourches effectuées sur l'une de ses tenues. Elle aurait été ravi de venir elle même mais celle ci est souffrante.

Elle la lui tendit essayant de ne pas laisser la housse trainer à terre. Puis courtoisie et bien élevée, ellepoursuivit.

Toutes nos amitié à Miss Holland et sa famille

Elle s'apprêta à partir ne voyant pas de raisons quelconque de rester plus longtemps, elle avait livrer la robe, sa course étant finie elle allait reprendre le chemin de sa demeure ne voulant pas laisser sa mère trop longtemps seule étant donné son état.

Claire prit donc en acquiescant la housse et au moment où la jeune fille allait partir elle lui dit.

Claire-Attendez, venez donc quelques minutes. Entrez donc. Il faut qu’elle essaye la robe et Miss Holland est là. Elle peut le faire maintenant comme ça si cela ne va pas, vous pourrez la ramener chez vous pour que votre mère fasse ce qu’elle doit faire.

Claire rentra donc et en ouvrant la porte assez grand pour l’inviter a entrer.

Claire-Je vous en pris suivez moi.

elle traversèrent le couloir, longeant le grand escalier qui menait à l’étage où se trouvaient les chambres et entrèrent dans le salon des inviter.

Je vous en pris mettez vous a votre aise, je vais chercher Miss Holland.

Dit elle en lui montrant un canapé, avant de poser la robe sur un autre fauteuil, puis ouvrit la porte fenêtre et sortit dans le jardin.

La salle où se trouvait notre jeune livreuse était remplie d‘œuvre d‘art (tableaux et sculptures) sur le mure droit se trouvait une grande cheminée, devant des fauteuils disposé sur une grand tapis et tout à gauche une quelque chaises et une petite table où étaient posées des cartes. Dans un coin une petit piano, des fleurs était posée dessus. La pièce était d’un taille correcte.

Emily ne put refuser certes la bonne avait eu raison peut être que Miss Holland devrait essayer cette robe ne sait-on jamais? Mais connaissant sa mère elle savait que cela serait parfait faisant des prouesses dans ce domaine. Avec un peu de moyens, du bon matériel, des tissus de qualités et un peu plus de temps, sa mère aurait pu être une couturière de renom.
Elle la suivit jusqu'à a un grand salon magnifiquement décoré, tout au bon endroit, un gout de luxe sans oublier les oeuvres d'art, et ce magnifique piano. Ne voulant pas paraitre désobligeante, mais attirée par les tableaux et scupltures elle ne prit pas place sur le canapé mais resta debout a contempler certaines toiles essayant de retranscrire les sentimens du peintre au moment de sa création.
Quand soudain un bruit de pas retintirent jusqu'à ses oreilles elle se tourna et vit Miss holland accompagnée de sa bonne. Confuse la jeune femme, Emily s'excusa auprès d'elle de porter tant d'attention sur les biens de cette famille.

Veuillez me pardonner de porter tant d'attention à vos biens...

Emily ne se senti pas à l'aise, et si Miss Holland percevait d'un mauvais oeil le fait qu'elle s'intéresse de trop près a ses oeuvres inestimables?

Diana était dans un moment très palpitant dans son livre lorsque Claire vint lui dire qu’une jeune femme lui avait fait porter sa nouvelle robe et qu’elle devait la passer pour vérifier que tout aller bien. La jeune personne attendait au Salon des invités. Notre jeune fille se leva alors et referma son avec regret. Puis prit le bras de Claire en souriant et prit la direction du salon. La jeune livreuse était donc là et semblait absorbée par les œuvre d’art de la famille Holland. Elle se tourna vers Diana et sa bonne et sembla surprise sur le fait d’une bêtise. Elle s’excusa alors de regarder les œuvres, ce qui fit rire Diana.

-Voyons Mademoiselle, a quoi serviraient les œuvres d’art si personne ne le regarde ?

Demanda Diana en enlevant son chapeau qu’elle posa sur le piano et en rejoignant la jeune femme passionnée d’art. Claire défaisait la housse et disposait, d’une main experte, la robe sur le canapé de sorte qu‘il n‘y ait pas de faux plies, puis elle prit le chapeau de Miss Holland avant de sortir pour le ranger.

-Je dirais même que c’est une question de survit pour chacune d’entre elle de se faire admirer et d’être regarder….ici plus personne n’y fait vraiment attention ce qui est assez triste et j’ai bien honte de vous avouer cela…

Diana regardait le tableau devant elle, se paysage du sud de a France, sans aucun doute…puis elle se tourna vers la jeune femme a coté d’elle et lui souria.

-Vos yeux leurs font du bien. Ils les faire vivre, respirer….

Emily senti cette sensation de gêne disparaitre aussitôt que les lèvres de Miss Holland s'ouvrirent. Elle n'avait pas tord, certes. Sinon a quoi bon les suspendre au mur ou encore à les exposer si ce n'est pour ne pas les contempler?
Mais ces familles de la Haute, dont certaines espéraient faire voir leur grande richesse, se montrant plus imposante que d'autres. La jalousie devait se faire ressentir parfois, en diverses occasions, les garden-party de certains étaient un sujet de discussion qui pouvait durer plusieurs jours tant l'événement fut grandiose et marquer dans les esprits des participants, d'autres par les rchesses qui ne cessaient de s'accumuler dans le domaine des affaires notamment...Bref, tout à chacun avaient un petit plus qui laissait place aux commérages, tout comme en avait entendu Emily une heure auparavant durant sa promenade au marché,ou les bonnes et autres domestiques s'échangèrent des paroles concernant la vie de leur maitre.

Vous devriez être fière au contraire Miss Holland de posséder de telles merveilles.

Elle contempla davantage ce tableau il avait une âme, une histoire, tant par ce qu'il représentait que par les couleurs qui en ressortaient percevant l'humeur dans laquelle devait se retrouver l'artiste au moment ou son pinceau s'était posée sur cette toile, devenu une oeuvre reconnue et inestimable.

A cotoyer trop souvent certaines choses on en oublie leur importance ce qui est bien dommage.

Elle regarda Miss Holland, lui rendant son sourire par politesse. Comme quoi certaines personnes de la Haute pouvaient être agréable, mais quand bien même Emily préférait sa vie de fille du Peuple, sa liberté et sa valeur des choses que ces "parasites" gens de la Haute ne semblaient guère se soucier...

Diana reporta son regard sur ce tableau.

-Fière ? Oui certainement…Non là où j’ai honte c’est qu’on ne les juge pas a leur juste valeur, plus personne ne les regarde ou les admire, ils sont devenu a nos yeux très banales….comme s’ils faisaient entièrement partie du mur….de la maison….un peu comme une plante.

Elle se tourna vers la jeune femme.

-Voilà pourquoi je dis que j’ai honte. Ils ne sont pas apprécié à leur juste valeur. Mon père aimait l’art, il serait peiné de voir cela….

Le visage de Diana c’était fermé a cette dernière phrase, elle avait baissé les yeux un peu pensive. Elle les releva alors et lui souria de nouveau, lorsque Claire refit surface avec un plateau où était posé théière, tasse et petit gâteau Elle le posa sur la petite table entre les fauteuils puis se dirigea vers ka robe qu‘elle apporta à Diana.

-Bien allons voir cette merveille que vous m’avez apporté.

Diana la regarda, elle était d’une jolie couleur blanche avec quelques broderies or.

-Oh quelle est jolie, c’est celle pour l’ouverture des bal de la saison. Je ne pensais qu’elle serait aussi prête.

Emily dans un instinct naturel donna son opinion même si cela ne la concernait en rien, mais comment peut on passer à coté de si belles choses sans s'en rendre compte, considérant cette oeuvre magnifique comme des vieilleries, de simples babioles sans aucune importance? Cela était inadmissible. Les gens de la Haute avaient si peu de gouts en matière d'art? Etait ce simplement le fait de faire voir aux autres, leurs amis, leurs invités qu'ils possédaient une telle richesse? Certains étaient comme ça mais pas cette Miss Holland.

Exposez les davantages de façon a ce que chaque personne entrant ici ne ne puisse pas l'éviter, avec un minimum d'éclairage cela aura un bien bel effet je pense.

Elle vit l'expression de miss Holland aux souvenirs de son père.

Je pense qu'il serait fier au contraire de vous voir encore admirative devant ce tableau.

Elle lui lança un sourire poli avant de la suivre jusqu'au fauteuil ou était entreposée la housse contenant une somptueuse robe retouchée par sa mère Me Konway.

Diana regardait donc cette robe avec attention et écoutait discrètement ce que lui disait la jeune fille.

-J’aime à le penser et espère que c’est ainsi qu’il me verrai. Mon père était quelqu’ un et d’extraordinaire, un véritable aventurier…enfin je suppose que c’est ainsi que toute jeune fille voit son père….pour ce qui est de la mise en valeur de ces œuvres, je ne peux trop rien dire. C’est ma mère qui décide tout sur ce sujet, nous sommes chez elle.

Puis la robe entre les mains, elle se tourna vers la jeune femme en souriant.

-Je vais la passer, je vous laisse donc. Servez vous en thé, faites comme chez vous. Je ne saurais pas loin, juste a coté avec Claire qui va m’aider a m’habiller.

Dit elle amusée et en passant la porte qui ouvrait sur la salle Turc, Claire la suivant.

Emily écoutait avec attention les paroles de Miss Holland, son père lui manquait en évidence certes ce fut compréhensible elle l'aimait. Son père Mr Holland, emily n'en avait jamais entendu parler en quelques manières que ce soit, et contrairement à ses idées reçues sur les personne de la Haute, elle compatissait à sa tristesse que ce dernier ne soit plus là parmi eux parmi sa famille.
Miss Konway avait des divergences d'opinion avec son père ce qui lui valait pas mal de discordes entre eux, allant à se fâcher mais l'idée qu'un jour son père ne soit plus là, la fit réfléchir. Cela n'enlèverai jamias en rien l'affection d'un père à sa fille et vis versa.

Oh... veuillez m'excuser je ne voulais en rien offenser le choix de la décoration faite par votre mère.

Miss Holland la robe en main, l'examina un instant avant d'ajouter qu'elle allait la passer. Miss Konway espérait que cette dernière serait satisfaite des retourches faites par sa mère, bien qu'elle n'avait aucuns doutes a ce sujet. Sa mère avait toujours été excellente en la matière, elle aurait pu faire des miracles avec une vieille robe et quelques rajouts de toiles, de soie ou de tout autres tissus. Elle la laissa donc aller dans la pièce avoisinante n'osant se servir, elle n'était pas du genre à se servir elle même et encore moins chez c genre de personnes.

Très bien je vous attends patiemment, prenez le temps nécessaire Miss Holland

Elle lui fit un signe de la tête signifiant sa politesse.

De l’autre coté du mur Diana, enleva sa robe et passa l’autre puis elle retint sa respiration et s’accrocha a un meuble le temps que Claire lui serre son corset. Une fois la robe fermé elle regarda si la robe rendait bien sur certaine partit de son corps puis revint dans l’autre pièce pour aller se voir dans le grand miroir de l’entrée. Elle souria à l’autre jeune femme en passant.

-Je crois que votre mère a fait des merveilles.

Dit elle en marchant vers l’entrée, une fois devant le miroir, elle s’admira.

-Grand Dieu cette robe est une merveille et en effet votre mère a fait un excellent travail. Je pense que nous reprendrons contact avec elle…au fait quelle est votre nom ? Dis moi Claire comment me trouves tu ?

C-Vous êtes ravissante Diana.

-Merci ma bonne claire.

Diana fit signe à Claire qui apporta une enveloppe d’argent à la jeune femme qui avait apporté la robe après la lui avoir sourit pour la remercier.

-Il me semble que c’était ce que nous lui devions. Vous la féliciterez de ma part et le remercierez pour son travail parfait ? Grâce a elle je serai sublime pour l‘ouverture de la saison de l‘Opéra.

Emily savait que sa mère était une bonne, non une excellente couturière, mais à savoir si après cela plairait à Miss Holland. La robe était belle, raffinée, et sublime. Soudain les portes de l'autre pièce s'ouvrir laissant apparaitre Miss Holland vétue de la robe, elle était magnifique, et cette tenue lui allait à ravir.

Merci Mademoiselle.

Puis le moment crucial, allait elle aimer l'image que le miroir refléterait d'elle?
Elle s'admira un instant. Emily aux paroles de la jeune femme Holland fut pleinement rassurée, elle aimait ce qu'avait fait sa mère, et de surcroit elle ferait à nouveau appel a ses services. cela la ravit non pour elle mais pour sa mère.

Emily Konway et si je peux me permettre, vous êtes sublime.

Elle demanda l'avis de Claire sa bonne avant de revenir vers Emily lui tendant une enveloppe, récompensant le travail de sa mère. Mme Konway ne lui avait rien dit concernant l'enveloppe, elle se contenta de la prendre.

Je vous remercie pour elle Miss Holland, et je suis sure qu'elle sera ravi de vous aider a nouveau si besoin est.

Elle espérait que sa mère irait mieux d'ici là.

Tous les regards seront tournés vers vous soyez en certaine.

Elle était vraiment magnifique, certes ce fut vrai, Emily cessa de la contempler ne voulant pas paraitre impoli sous son regard insitant.

Diana se regarda une dernière fois en tournant sur elle même, lorsque la jeune Konway, lui dit que tout les regards seront tournéss vers elle cette fameuse soirée. Diana se tourna alors vers elle et lui souria avant de lui faire une parfaite révérence.

-Je vous remercies du compliment, sachez Mademoiselle Konway, que si on me pose des questions sur cette toilette je donnerai le nom de votre mère.

Elle s'approcha d'Emily et lui prit les mains en souriant

-Peut être qu'alors les journaux reprendront mes dires et que le nom de votre mère y apparaîtra. Imaginez la publicitée que cela ferait pour votre mère....Enfin si j'ai votre accord bien sure.

Puis elle lachat les deux mains d'Emily avant de se tourner vers Claire. Elle lui fit signe alors de la suivre.

-Viens donc gentille Claire, je dois défaire cette merveille avant qu'elle ne soit habimer. Et tu sais comme ma mère m'envoudrait si cela arrivait avant la soirée d'ouverture.

Emily était heureuse que cette toilette plaise a Miss Holland, d'autant plus que sa mère y avait passé des heures jusque tard dans la nuit pour une plus grande tranquilité une fois ces deux petits derniers couchés et endormis.
Sa mère avait une vraie passion pour la couture, et la confection de toutes sortes de vêtements même si son "don" se portait davantage sur les grandes toilettes ou parofis Emily lui servait de mannequin vivant.

De rien Miss Holland et permettez moi de vous remercier au nom de ma mère.

Elle fut étonnée par ce geste, sentant qu'elle lui prit les mains, chose inhabituelle et surprenante. Emily ne sut comment réagir face à cette marque de...d'intention, qu'elle ne put retenir une certaine expresison sur son visage celui de la stupéfaction.

Oh...mais pour ceci il faudait que vous en discutiez avec elle et non avec moi.

Emily sentait que Miss Holland ne semblait pas épanouie, son père lui manquait, sa mère semblait plus qu'exigente et plus soucieuse de ce que les autres gens pourraient penser de leur famille de ce qu'ils représentaient plutôt que de s'intéresser aux vraies choses importantes, les membres de la famille.
Au fond Emily semblait la plaindre. Avait elle une compassion pour cette Miss Holland?

*Quelle idée!! Bien que..*

Elle la regarda partir accompagnée de Claire, Emily ne put s'empêcher de s'attarder sur le magnifique piano qui ornait une partie de ce salon effleurant les touches du bout des doigts sans toutefois laisser en ressortir une note. Quand soudain elle fut sortie de ses pensées, oui sa mère était sa préoccupation première la sachant malade depuis plusieurs jours déjà, elle ne put s'empêcher d'afficher une inquiétude réelle, puis elle entendit de nouveau la voix de Miss Holland provenant de derrière elle. Emily retira ses doigts avec douceur de l'instrument puis se retourna vers la jeune femme.

Aprés que Claire l'eut aidé a e rhabiller, a se corcetée, Diana revint dans la pièce. Emily semblait comme hypnotisée par le piano qui se trouvait dans le salon. En remettant correctement une boucle d'oreille, elle s'approcha sans faire de bruit.

-Vous savez y jouer ?

Elle la vit sursautée par surprise.

-Oh pardonnez moi indélicatesse, j'aurais dût vous signaler ma présennce. Alors savez vous en jouer ? Ma soeur, Elizabeth y joue merveilleusement.

Dit elle en laissant glisser son doigt sur le ventre de l'instrument. Diana ria amusée en se souvenant de certaines choses.

-Moi je n'étais pas trés studieuse pour cela, je m'ennuyais et mon professeur s'est arraché les pauvres cheveux qui lui restait sur le crâne. Il ne comprennait pas comment je pouvais être aussi mauvaise alors que ma soeu était si douée. J'entend encore ma mère soupirer...

Dit elle en riant...

Surprise par la présence de Miss Holland elle retira avec rapidité ses doigts et en sursauta, plongée dans ses pensées allant toutes à sa mère malade elle reprit une expression rassurante bien que triste au fond.
Elle afficha un léger sourire aux coins des lèvres, revoyant sa mère lorsqu'elle était plus jeune poser ses longs doigts fins sur chacune des touches laissant en ressortir une douce mélodie, cela eut le don de la rendre nostalgique.

Je crois être comme vous, je ne suis pas douée pour ce genre de chose..lorsque j'étais plus jeune ma mère en jouait, c'était si doux à entendre, si léger...Puis elle à eut d'autres préoccupations Louis et Rose les deux petits derniers de la Famille, peu à peu, elle s'est arrêtée de jouer excepté peut être les jours de fête tel que Noêl.

Elle se retourna vers Miss Holland et se mit à rire avec elle avant de reprendre la parole.

J'ai assez usé de votre temps Miss Holland, je vais vous laisser à vos préoccupations, et je dois rentrer auprès de ma mère avant que celle ci ne s'inquiète de ma longue absence.

Diana écouta la jeune femme lui parler de sa mère et de son amour pour le piano, Miss Konway semblait vraiment chérir sa mère et l'aimait beaucoup. Ce qui fit sourire Diana, touchée. Puis la jeune femme lui annonça qu'il lui fallait partir, que sa mère devait l’attendre et qu’elle devait s’inquiéter. Chose que Diana pouvait comprendre, sa mère était pareil quand elle s’absentait trop longtemps ou bien quand elle disparaissait enfant et que l’orage grondait dehors. Quand elle revenait, elle se faisait toujours réprimander par sa mère. Sa sœur la regardait avec dédain parce qu’elle avait les habits abîmé et qu’elle ne faisait pas attention à ses affaires. Puis elle revoyait toujours le sourire de son père plus qu’amusée, il venait la prendre dans ses bras et la réconfortait en lui disant qu’il était fier de sa petite fille….ah son père…

Diana revint alors à la réalité.

-Je vais vous raccompagner. Suivez moi. Voulez vous que l'on vous appelle un fiacre ? Ou bien que le notre vous ramène ?

Dit elle en prennant la direction du hall. On vint rendre ses affaires à Miss Konway et on lui ouvrit la porte.

-Passez une excellente journée. Bon retour et saluez bien votre mère.

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